Best Of Chuck Berry
Chuck Berry n’a pas seulement joué du Rock’n’Roll ; il l’a inventé. Poète du bitume et sorcier du riff, il fusionne le blues et la country dans une explosion électrique.
Ses textes ? Chroniques urbaines, voitures de sport et fureur de vivre. Avec son “duckwalk” et son jeu en double-stops, il offre à la jeunesse mondiale son premier langage de liberté. Sans lui, les Beatles seraient restés dans l’ombre et Keith Richards n’aurait jamais touché une corde. Le Big Bang, c’est lui.
After School Session (1957)
L’acte de naissance. Berry balance les premiers parpaings de l’édifice rock. Entre le riff inaugural de “School Days” et l’énergie brute de “Brown Eyed Handsome Man”, il définit les codes : une guitare qui claque comme un fouet et des paroles qui parlent enfin aux adolescents. C’est l’instant où la musique noire devient le son universel de la jeunesse.
St. Louis to Liverpool (1964)
Face à l’invasion britannique qu’il a lui-même engendrée, le maître réplique. Un album d’une maturité insolente où “No Particular Place to Go” prouve qu’il reste le meilleur parolier du genre. Il réinvente son propre mythe avec une précision chirurgicale, mêlant ballades mélancoliques et rock effréné. Un pont jeté entre le Mississippi et la Mersey. Un sommet d’élégance électrique.
The Great Twenty-Eight (1982)
Bien que sorti en 1982, ce recueil est l’évangile absolu du Rock’n’Roll. De “Johnny B. Goode” à “Maybellene”, chaque seconde est une leçon de structure, de rythme et d’attitude. C’est l’ADN pur de la musique moderne condensé sur un disque. Plus qu’une compilation, c’est un monument historique qui prouve que Berry a écrit les Tables de la Loi du rock.

