Best Of Jimi Hendrix
Jimi Hendrix n'est pas un musicien. C'est un éclair. Un guitariste qui a fait sauter les fondations du rock. Seattle, Londres, Woodstock : un triangle d'or pour un génie instantané.
Il ne jouait pas la guitare; il la tordait, la faisait hurler, la transformait en machine à sons cosmiques. Ses textes? Des poèmes psychédéliques, brûlants. Un phrasé électrique. Une fusion blues-rock-âme. Sa courte carrière? Un big bang culturel. La guitare électrique après lui est une autre histoire. Un tour de force.
Are You Experienced (1967)
L’explosion. Le monde n’était pas prêt. Cet album est un manifeste de génie brut. La guitare s’affranchit du blues pour embrasser le psychédélisme et la distorsion la plus pure. Des titres comme “Purple Haze” et “Foxy Lady” sont des standards, oui, mais surtout des leçons de son. Une véritable révolution sonore, pleine d’une urgence créatrice stupéfiante. L’acte fondateur du guitar hero moderne. Essentiel.
Electric Ladyland (1968)
Le double album de la maturité cosmique. Un chef-d’œuvre labyrinthique, expérimental. Hendrix prend le contrôle total, transformant le studio en laboratoire sonore. La production est dense, luxuriante. L’audace de “1983... (A Merman I Should Turn to Be)” et la relecture définitive de “All Along the Watchtower” prouvent une ambition sans limites. Il atteint ici le zénith de son art. Incontournable.
Band of Gypsys (1970)
Le post-Experience. Un live brutal et groove à la fois, marquant un retour vers ses racines blues/R&B, mais avec une férocité nouvelle. Le guitariste y délivre le solo légendaire de “Machine Gun”, une attaque sonique viscérale. C’est un cri de liberté, un virage vers le funk-rock. Un document cru sur sa dernière grande phase créatrice. Une puissance inégalée. Brûlant.

